HAUT POTENTIEL ET TROUBLES DES APPRENTISSAGES FONCTIONNENT SOUVENT ENSEMBLE
2 à 5 % des enfants ont un haut potentiel, pourtant un tiers d’entre eux sont en échec scolaire, car l’enseignement n’est pas adapté à leur mode de pensée.
Les personnes à haut potentiel présentent fréquemment une dyssynchronie.
Il s’agit d’une notion développée par le psychologue français Jean-Charles Terrassier : ces enfants présentent un développement affectif et une maturation psychomotrice normale ou retardé(es), tandis que leur développement intellectuel est supérieur à la normale définie par la comparaison avec les performances intellectuelles des enfants de leur âge (dyssynchronie interne).
Celle-ci se traduit par des difficultés d’insertion scolaire, sociale et familiale.
Les capacités mnésiques et les capacités cognitives propres aux enfants surdoués leur permettent l’acquisition de notions nouvelles en très peu de temps, et souvent sans avoir besoin de répétitions lourdes et continuelles.
Cet état de fait peut être à l’origine de problèmes futurs, car le surdoué n’acquerra pas de méthodes de travail et lorsque ses capacités cognitives ne lui permettront plus une acquisition quasi instantanée, il se sentira perdu.
Ainsi, par exemple les enfants à haut potentiel obtiennent habituellement des résultats d’un niveau bien plus bas pour leurs travaux d’écriture ou leurs dessins que pour leurs performances verbales.
Conscients de ces problématiques, nous proposons à ces personnes d’intégrer nos cours en petits groupe, tout en adaptant notre enseignement musical par la complexification des arrangements musicaux, par la proposition d’un répertoire plus dense, par la valorisation et la reconnaissance de leur travail.
